jeudi 23 janvier 2014

BLOG ILE DE LA REUNION

BLOG ILE DE LA REUNION VOYAGE 2013  (connotation TAHITIENNE) ce blog comporte 4  paragraphe que vous pouvez visionner en cliquant en haut à droite sur novembre e...

BLOG LA REUNION suite1 'la Vanille Bourbon"," la Distillerie de SAVANNA",le Jardin des parfums et des épices

LA REUNION Octobre 2013Suite 1
 Ce 21 Octobre, nous sommes invités à l'anniversaire de Josiane; Elle en profite pour souffler les bougies avec la bande de copains.
Nous passons un super après midi les pieds dans l'eau jusqu'au superbe coucher de soleil du côté de Saint Gilles les bains

Le lendemain nous avons décidé de bouger, nous longeons la côte vers le Sud ,nous capturons le souffleur peu après La pointe au sel.




nous continuons notre route avec notre taxi brousse;

Fougères arborescentes
cette magnifique forêt primaire entre Saint Pierre et Saint Benoit sur la route qui traverse l'île recouvre la montagne où l'on peut admirer les "Fanjas" ou fougères arborescentes.
Panorama de la plaine des Palmistes depuis le col de Bellevue.



 Les plages vers Saint Benoit ne sont pas confortables pour le farniente.
Nous reprenons la descente vers le Sud et traversons le grand brûlé avec les différentes coulées du volcan "le Piton de la Fournaise" qui avancent jusqu'à la mer.
 ici la coulée de 1977


 La végétation persiste, très luxuriante par endroits. Ici nous traversons une palmeraie où nous pouvons voir pour la première fois un régime de banane avec sa belle fleur. ( le bananier musa)







Ici les tisserins ont fait leurs nids dans ce cocotier.




Au milieu de ces coulées la végétation reprend ses droits ici l'Anse des Cascades  où nous découvrons de magnifiques arbres avec de belles racines aériennes " Les Banians."



















 Cet endroit est recouvert de végétation luxuriante, d'arbres magnifiques sur fond de cascades et pour finir la description un petit port où les pêcheurs mettent leur barque au sec à l'abri des vagues de l'océan.

Les troncs des cocotiers avec le soleil couchant ont pris une couleur rouge.

Nous continuons notre route et nous rencontrons la première coulée de lave, celle de 2004.
Elle est pétrifiée mais avec un peu d'imagination on la voit avancer.













En se retournant,nous devinons dans le nuage l'ombre du Piton de la fournaise et on peut se rendre compte de la grandeur de la coulée.

 la végétation reprend petit à petit sa place.

 Les paille en queues font le spectacle dans les anfractuosités de la lave.


Le lendemain nous avons rendez vous avec Jean-Claude pour la visite de la Vanilleraie du Domaine du Grand Hazier à SAINTE SUZANNE;



 Elle est située au coeur d'un domaine créole qui a vu le jour grâce aux cultivateurs de la vanille et aux propriétaires du domaine.

 La vanille est une plante qui fait partie de la famille des Orchidées, la seule dont le fruit est comestible.
 La pollinisation de la vanille se fait manuellement.

Ces fleurs éphémères mettent trois ans à fleurir après la plantation et doivent être pollinisées dans la journée.

C'est Edmond ELBIUS, un jeune esclave qui  a découvert en 1841  le procédé de la pollinisation manuelle toujours utilisée de nos jours.
 Puis il a été mis au point un procédé pour conserver la vanille, ce qui a permis à la REUNION de devenir le premier pays producteur de vanille bourbon du monde au XIX.
 La cueillette de la vanille se fait gousse par gousse en fonction de son degré de maturité. Elle commence en Juin pour se terminer en octobre.
la culture pédagogique de vanilliers du domaine du Grand Hazier.


Pour le séchage de la vanille, un four a été aménagé pour chauffer l'eau dans les grands paniers, dans lequels
 la vanille sera trempée 3 minutes dans une eau à 65°.

 Puis elles sont égouttées et mise dans des caisses capitonnées avec des couvertures, pour les faire transpirées c'est l'étuvage. C'est au cours de cette étape que la vanille prend sa belle couleur chocolat.

 Le triage est fait entièrement manuellement.
 Puis la vanille sèche pendant une dizaine de jours en plein soleil et finira de sécher plus lentement pendant deux ou trois mois.
Les gousses sèches  sont mises dans des malles pendant 12 mois pour affiner leur arôme.


 Les gousses sont mesurées et triées manuellement. Celles qui n'ont pas la taille voulue serviront à fabriquer les produits dérivés. Ci dessous la vanille est réduite en poudre.

 




















Les gousses sont mises en bottes et stockées pour conserver leur qualité.

Le Givre sur  la vanille BOURBON de LA REUNION est l'indice d'une bonne conservation.


Sur cette photo la récole manuelle de la Canne à sucre. 70% de la production est récolée à la main.

Jean-Claude nous a prévu une journée d'enfer , et nous continuons par la visite de 
la Distillerie de SAVANNA initialement implantée à SAVANNA prés de SAINT PAUL située maintenant à BOIS ROUGE .

Il fait très chaud et la visite doit durer 2 heures avec la dégustation du rhum à la fin de la visite.
Nous devons enfiler un casque de protection et devons être en pantalons et chaussures fermées, sans lunettes de soleil et ceci pour la sécurité.

Nous assistons au balai  des tracteurs et camions remplis de canne à sucre ( appelés ici Cachalots) venant vider leur chargement à la distillerie.
La sucrerie de Bois Rouge fournit à la distillerie Savanna le jus de canne et la mélasse nécessaires à la fabrication de ses rhums d'excellence.
Ce jus de canne est utilisé pour l’obtention des rhums agricoles et le sirop ou la mélasse de canne pour l’élaboration des rhums traditionnel, léger ou grand arôme.
Ces matières premières contiennent déjà les flaveurs primaires des rhums.

La canne à sucre est coupée de juin à décembre. La récolte est soit manuelle, soit mécanique.
Il y a 4400 producteurs sur l'ïle pour 26500 hectares. 70% de la canne à sucre est récoltée manuellement à cause du terrain  accidenté.
Le reste des produits recyclés permet à la centrale électrique adjacente de fournir1/4 de l'électricité de l'île.



 les règles élémentaires de bonne organisation!!
""tu déranges, tu ranges "" !!!
"chez nous c'est comme cela dans la cuisine."

 




 La canne à sucre est broyée et dirigée sur des convoyeurs  à l'étage supérieur.








Nous progressons étape par étape au milieu du vacarme des machines et à chaque endroit une odeur différente nous chatouille les narines.


Les résidus du broyage une fois extrait le jus donne la bagasse (énergie renouvelable) qui est envoyée dans la centrale thermique qui produira l'électricité à la distillerie. Le reste de l'année elle fonctionnera au charbon.






























C'est à  partir du jus filtré, transformé en sirop que l'on obtient le sucre.
Puis la liqueur restante appelée mélasse (4% de la canne) est distillée pour la fabrication du rhum.
 Le rhum agricole et le rhum traditionnel de sucrerie, obtenu à partir de la mélasse, le « miel de la canne à sucre ».













 La fermentation est une étape essentielle. C’est ici que le rhum acquiert sa personnalité. La matière première se métamorphose en vin de canne. Les levures transforment les sucres en alcool et libèrent les arômes secondaires.





















Vient ensuite la distillation. Tout l’art du distillateur consiste à conserver les molécules aromatiques les plus volatiles, appelées également « spirit » ou esprit. Distillées en colonne de cuivre, elles développent des arômes uniques.


 Jean-Claude et Jean-Louis en plein travail













A partir de là c'est top secret et nous n'avons plus le droit de prendre de photos.
Nous allons visiter les chais de rhum qui peuvent faire vieillir au moins 300 000 litres de vieux rhum par an .
La vue de ces grands tonneaux et l'odeur sont enivrantes, en effet la meilleure odeur est pour la fin.
 
La récole bat son plein et c'est le manège incessant des CACHALOTS.
Pour l'anecdote : on appelle ces gros camions des cachalots,  car le jour de l'arrivée du premier camion transporteur de canne à sucre, un cachalot (énorme baleine) s'était échouée sur une des plages de l'île. Les deux informations ont un peu été mélangées et du coup les  réunionnais ont cru que c'était le nom du camion.

LE JARDIN DES PARFUMS ET DES EPICES près de SAINT PHILIPPE

La visite de la distillerie terminée,  nous déjeunons rapidement avec un repas créole et  Jean-Claude nous guide dans  le jardin des parfums et des épices. C'est un jardin privé ouvert au public pour notre plus grand plaisir, il est situé sur une ancienne coulée de 800 ans en plein milieu de la forêt de Mare Longue, où l'on peut voir des plantes à parfums et des plantes à épices et quelques plantes endémiques d'une grande rareté.

Telle cette Fleur de Jade qui est une liane grimpante qui possède des fleurs en bouquet d'un vert jade bleuté unique dans le règne végétal.


Orchidée de la Réunion




Héliconia acuminata

Héliconia Bihai ou queue de poisson











 


































































Panache d'officier



Anthurium ou langue de feu








corne de boeuf ou corne d'élan

                                                                                                                                                      
Héliconia rostrata ou pinces de homard





Alpinia Purpurata
fleur de bananier
musa velutina bananier d'ornement


Médinilla magnifica


ananas bracteatus ou ananas requin
ananas

bambou

pied de vanille poussant sur un palmier






Annona reticulata ou Le coeur de boeuf


Le Jaquier, Jaque, Ti jaque
Le Jaque pèse jusqu'à 25kg et pousse directement sur le tronc ,ici on le cueille avant que les graines ne se forment on l'appelle alors TI Jaque.

Acalypha hispida (Queue de chat)

cabosse de cacao (Le Cacaoyer)

Balisier des Caraïbes



Thunbergia mysorensis ou Liane de Mysore



                                                    
 














Si vous connaissez le nom de cet arbuste merci de me le faire connaître.

Sur le chemin de retour Jean-Claude nous fait descendre au bord de la mer, au Vieux Port l'endroit est sombre et austère c'est de la lave partout et en plus  il commence à faire nuit. Le coin me parait un peu sinistre avec ses grosses vagues qui déferlent sur cette plage de sable volcanique.
















La végétation luxuriante s'accroche au rivage.






Sur le chemin du retour vers Saint André nous passons devant la chapelle miraculée épargnée par le volcan, la lave s'est arrêtée devant la porte et fait le tour ....!



une case moderne
une ancienne case




Nous roulons sur la route qui longe le rivage et elle n'en finit pas, nous arrivons de nuit sur les Hauts de Saint Benoit pour assister à une dégustation en règle de rhum arrangé fait maison chez un bon copain de Jean-Claude.






















Il existe plusieurs variétés de bananes et Jean-Claude nous fait
découvrir les bananes carrées de la Réunion qui sont généralement consommées cuites flambées, en daube ou en carry accompagnées de viande.
Le bananier n'est pas un arbre mais une herbe géante qui ne produit qu'un seul régime par tige.

 Puis direction chez YOYO qui nous attend, et nous  accueille chez elle, malgré tout avec le sourire pour un repas surprise.
Au lieu du Cabri  Jean-Claude a finalement fait cuisiner par sa maman un coq Massalet qui je dois dire m'a remise un peu d'accord avec le massalet. Il était cuit à point et pas trop épicé cela m'a beaucoup plu.
Je suis au regret de vous dire que je n'ai pas de photos et c'est bien dommage car il nous a fait la surprise d'un vrai repas créole servi dans des feuilles de bananier et nous avons mangé avec les doigts;
Ce sera un bon souvenir surtout pour Jean-Louis qui a HORREUR de manger avec les doigts mais finalement ce n'était pas si difficile Hein???

 Fin de la deuxième partie .